lundi, janvier 05, 2009

Bodas en Belem = Mariage à Belem = Wedding in Belem





Je reprends la souris après plus d'un an de pause. Comme souvent, je vais évoquer mes dernières vacances ;-) C'est vrai que la crise, la météo (-11 prévu pour demain matin à Pantin !) et la morosité actuelle, sans parler des derniers rebondissements des relations internationales, comme on dit pudiquement à Sciences Po pour parler des "conflits de basse intensité", ne m'inspirent pas aujourd'hui.

Nous sommes donc allés au Brésil pour le mariage d'Alex et de Sueleny. La cérémonie s'est passée dans la Cathédrale de Nazaré à Belem, capitale de l'Etat du Parà, à l'embouchure de l'Amazone. Avec plus de 200 invités, ces noces s'annonçaient mémorables ... ! Christina, la soeur du marié avait prévu une coiffeuse-manucure pour les derniers préparatifs avant la fête et toutes les résidentes de l'hôtel sont passées par ses mains expertes dans une chambre de l'Hotel Grao Para.

Le service religieux à la cathédrale était animé par un orchestre de Jazz et une chanteuse "soul", ce qui donnait tout de suite un côté bossa-nova à la cérémonie ;-)
Le curé, ne voulant pas être de reste, dirigeait aussi la messe comme un GO ou un moniteur de colo et faisait répéter plus forts les "amens" et les répons à la congrégation !
Malgré leur émotion, les mariés et leurs parents ont été parfaits dans cette longue cérémonie. Le service, tardif (20h), a été suivi d'une réception dans la salle attenante. Après les rafraichissements et les croques-en-bouche brésiliens, un buffet pantagruelique nous attendait. Mais, à peine avions-nous commencé à gouter à ces spécialités (crabe aux épices, crevettes, poisson en sauce au cupuaçu (fruit amazonien très savoureux), filet de boeuf, etc... ) que les mariés déguisés nous embarquaient dans une samba effrénée ... On nous a distribué des cotillons et les danses au rythme caribéen se sont succédées jusqu'au petit matin ...

Le lendemain, la famille élargie partait pour un week-end de milieu de semaine à la plage. Salinas est une belle plage de sable blanc au bord de l'Atlantique. Lorsque nous l'avions visitée il y a plus de 14 ans (1994), il n'y avait que quelques baraques à frites qui vendaient du poisson grillé et de la farofa (semoule de manioc) aux quelques baigneurs qui s'aventuraient dans les vagues ...
Maintenant, outre l'hôtrel-club Ataleia où nous étions installés, avec piscine, hammam et autres jeux aquatiques, genre Aquaboulevard, de nombreuses résidences secondaires "les pieds dans l'eau" témoignaient du goût des Bélémites pour les joies des bains de mer le week-end. Heureusement que nous avons réservé pour le jeudi, car le vendredi après-midi, une foule de congressiste a envahi l'hôtel pour un week-end studieux ...

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jeudi, septembre 20, 2007

Wien, Bratislava, Budapest : Wilkommen im Mittel Europa !



Ces vacances en Europe centrale n’ont pas été dénuées de surprises. J’étais partie avec un certain nombre d’idée reçues qui se sont révélées moins exactes que prévu. Vienne se devait d’être ennuyeuse et rassie comme une vieille tarte à la crème, Budapest, une capitale rebelle à la beauté raffinée et précieuse et Bratislava ? Bratislava était du genre « inconnue au bataillon », dotée d’un château reconstruit et de cafés qui voulaient rivaliser avec la « grande sœur » voisine, Vienne. Il est vrai que Bratislava ne se trouve qu’à 57 km de Vienne, en grande banlieue de la capitale autrichienne donc !

Une des premières choses qui m’ont surpris à Vienne est le calme qui règne dans cette métropole. Les trams et les vélos glissent sans bruit dans les grandes artères et l’on ne ressent pas de stress, même pas dans le métro ! … Budapest, en revanche, ne bénéficie pas d’une semblable qualité de vie : dès l’arrivée, on a ressenti une trépidation nerveuse qui semble être la signature de la capitale magyare. En marchant dans les rues, on est saisis à la gorge par l’odeur âpre des gaz d’échappement et on a les oreilles transpercées par les grincements des trams et les motos pétaradantes … ;-( Les Hongrois semblent d’ailleurs conscients de ces nuisances, car, outre l’heure et la température (35° !), de grands panneaux affichent aussi le niveau de pollution de la ville ! A défaut de la ‘conscience de classe’ chère à leur concitoyen Lukacs, ils font montre au moins d’une certaine conscience écologique ! Encore un effort et la belle Budapest (en fait c’est surtout de Pest qu’il s’agit) pourra se parer d’une écharpe verte … ;-)

Bratislava nous a réservé une autre sorte d’étonnement. Arrivés à la gare à peine une heure après avoir quitté Vienne, nous avions l’impression de débarquer dans un pays en développement … On se serait cru en Afrique du Nord ou en Amérique latine : la même pauvreté, les mêmes petites échoppes autour de la gare. Ne sachant quel bus prendre (S. avait peur de se retrouver à l’autre bout de la ville !), nous avons marché à pied jusqu’à l’hôtel Kijev. Si la situation s’est améliorée – on avait l’impression de se trouver dans une petite ville du Sud de l’Europe, Italie ou Portugal des années 1970, je ne voyais pas quels pouvaient être les atouts touristiques de la capitale de la Slovaquie. Et, comble de malchance, un orage éclate avant même d’arriver à l’hôtel  Trempés – nous n’avions emporté ni kways ni parapluie – nous nous hâtons d’intégrer notre chambre au 11e étage de ce mastodonte de l’époque soviétique. Las, c’est pour découvrir au bout d’un quart d’heure que de l’eau goutte d’une fissure au plafond ;-( Réclamations ! On nous change finalement de chambre au même étage : même moquette maronnasse du sol au plafond, même salle de bain à la plomberie incertaine (avec une vraie baignoire) …. Nouveau problème : pas de télécommande pour la télévision  Re-réclamation : on nous propose d’installer le poste de la chambre que l’on vient de quitter, S. en profite pour prendre aussi le poste de radio ‘vintage ‘70s’, qui bien sûr ne fonctionnait pas ! Pas plus d’ailleurs que l’ampoule d’une des lampes de chevet … La pluie battante ne se calmant pas, nous avons passé tout l’après-midi entre le bar de l’hôtel, désert, et la chaîne CNN … Bien entendu, l’accès wifi à l’internet promis dans toutes les chambres ne fonctionnait pas ! … Nous n’avions pas, malgré tout, épuisé les délices de l’hôtel Kjev. Le lendemain matin, après un petit déjeuner vraiment délicieux (c’est le plus copieux et le plus goûteux que nous ayons eu de tout notre séjour : les croissants de Bratislava au pavot sont un vrai délice ), j’ai eu besoin d’aller aux toilettes. Une charmante hôtesse me conduit à travers de nombreux couloirs jusqu’à un escalier, les toilettes s’y trouvent au bas. J’avise une porte ouverte chez les dames, et clac ! Elle se referme sur moi avant que je m’aperçoive qu’elle n’avait pas de poignée  !!! Pendant une bonne demi-heure, me voilà tambourinant sans relâche sur cette maudite porte, priant qu’une autre cliente soit prise d’un besoin pressant avant de remonter dans sa chambre … Est-ce que S. s’apercevra de ma disparition, il va peut-être penser que je suis allée acheter ce fameux parapluie qu’il a déclaré complètement inutile … Ouf, une voix de femme comprend que je suis enfermée, elle essaie de manipuler la poignée sans résultat. Je lui crie d’aller chercher quelqu’un en anglais. Heureusement, quelques minutes après, un ouvrier de l’hôtel me délivre et je peux enfin regagner ma chambre ! Cet épisode a signé la fin de mes malheurs en Slovaquie, les deux jours suivants nous avons pu apprécier le charme léger de cette capitale, les rues tortueuses de la vieille ville, le château, sympa malgré son côté Dysneyland, et la gastronomie de quelques bons restaurants … Cerise sur le gâteau, nous avons même eu droit à un concert gratuit de flamenco (l'équivalent de nos quartiers d'été) d’un groupe local qui compte de nombreux talents (danseur(se)s, chanteurs et musiciens) et très applaudi par des bratislavois ( ?) bien entrainés : on doit retrouver ici les relations obscures entre gitans d’Espagne et Tziganes de Bohême … ?
Je conterai un autre jours nos découvertes de Vienne et de Budapest, qui comporte autre chose que la pollution et le bruit qui nous ont accueillis …

dimanche, septembre 02, 2007

Graduation in Manchester University




Enfin .. Après quelques jours de vacances bien méritées et une année bien remplie : rédaction de son mémoire, nombreuses expériences et petits boulots, Cyril allait voir son travail universitaire reconnu grâce à la "graduation" (cérémonie de remise des diplômes). Evidemment, nous sommes arrivés un peu en retard à l'Université : la plupart des familles faisaient déjà la queue avec leur jeunes "graduants" en costumes ; certains prenaient dejà des photos avec l(a)e futur(e) diplômé(e) : l'autérité de la robe noire, à peine éclairée par le liseré violet et or de la capuche, et les couleurs chatoyantes des nombreux saris et des quelques boubous des mamans et des soeurs, cousines, etc. offraient une image contrastée sous le maigre soleil de Manchester. Ouf ! Cyril et Saran sont parvenus à louer la dernière tenue magistrale (pas donné : plus de 50£ pour une robe en polyester et chapeau cartonné ..;-() Nous pouvons nous installer avec Saran du côté des familles, tandis que Cyril rejoint le groupe des "graduants", de l'autre côté de la salle.
La cérémonie se passe dans une sorte de chapelle néo-gothique dans les anciens bâtiments de l'Université de Manchester, avec vitraux et grandes orgues ... Elle tient beaucoup plus de la grand'messe avec procession des professeurs et autres clercs de l'Université que du happening auquel je songeais ...
Ce genre de cérémonie est en train de faire un "come back" en France : outre Sciences Po et sa "diplomation" (pourquoi pas "diplomage", comme mariage ou "diplomement" comme développement ? Je préfère, quant à moi l'expression plus sobre et plus neutre de "remise des diplômes"), j'ai appris que l'on célébrait la remise du master par une cérémonie semblable à la Sorbonne (mais sans couvre-chef !). Il faut dire que cela joue le rôle de rite de passage pour nos djeunes qui n'en n'ont plus : ce n'est pas les quelques manifs, même bien tassées, contre le CPE, ou même l'occupation de cette vieille Sorbonne (bis repetita ...) qui peuvent en tenir lieu ...
Je suis quand même un peu déçue : après un discours convenu sur l'importance des connaissances dans la société du savoir (à moins que ce ne soit le contraire, c'est toujours le 'knowledge' en anglais ...), le président passe à peine 2 minutes à appeler chaque étudiant et à lui serrer la pince ... tout juste le temps de prendre une photo ... ratée évidemment ;-( En sortant , reprocession avec les porteurs des armes et des étendards de l'Université, Cyril arbore un sourire rayonnant .. ce qui n'empêche pas Sooty et Saran de rater en choeur leur photo respective ...
Dans la cour, John Gigg, le professeur qui a dirigé le mémoire de Cyril, se prête à des photos souvenirs avec ses trois étudiants et nous apprend 1) qu'il y a une petite sauterie à la faculté de bio et 2) que Cyril ainsi que ses deux camarades de promotion, a gagné un prix qui lui sera remis à cette occasion. Si Cyril était au courant pour le prix (100£ attribué par un labo pharmaceutique aux trois premiers lauréats en neurosciences : ils n'étaient que trois dans la promotion, et le premier est reparti en Allemagne ...), il ne l'était pas pour le pot. Nous y allons, en chemin, nous rencontrons Faith, l'autre lauréate, qui abandonne car il faut avoir une convocation. Nous avons plus de chance et entrons sur le lieu de la fête : à défaut de la bombance à laquelle on s'attendait (il est près de 16h et nous n'avons pas déjeûné), on nous offre une coupe de fraises et un verre de mousseux ou de jus de fruit. C'est toujours agréable à consommer ! En attendant la distribution des prix, les deux S s'occupent de changer la voiture de place : il ne manquerait plus que ramasser une contredanse après les différentes aventures que l'on avait eu la veille avec la voiture : fuite d'essence, recherche de réparateurs, etc. On prend quelques photos, profitant de la belle après-midi ensoleillée, Cyril en profite pour faire l'idiot avec sa grande robe et son "enclume" ... Mon fils ne changera jamais ..;-)
Quelques jours plus tard, ce sera le tour de Saran d'avoir sa graduation. Malheureusement, nous devions rentrer à Paris. Cyril a repassé sa robe et son "Mortar board" pour poser avec son amie : il nous a envoyeé la photo du super couple qu'ils forment tous les deux en costume !
On peut voir la vidéo de la cérémonie sur le site de l'Université de Manchester (9 July 14h30)

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mercredi, mai 09, 2007

C'est critique ... !




Non, cette expression n'a rien à voir avec la situation de crise politique que vit une partie de la France actuellement ...
Et si elle fait référence à une île du Sud de la Méditerranée, il ne s'agit pas de celle où croise ces jours-ci un yacht avec à son bord un célèbre "boat people", et qu'ont choisie pendant plusieurs siècles ces moines chevaliers inventeurs de la sécurité sociale pour croisés en édifiant les premières structures hospitalières au niveau européen, voire même euro-méditerranéen ... !


L'île dont je veux vous parler a aussi, comme Malte, une dimension européenne - et pas seulement parce qu'elle fait partie de l'euroland et de l'espace Schengen.

C'est sur ses rivages que Zeus ramena la belle Europe après l'avoir enlevée d'Asie mineure - comme quoi, Europe elle-même n'est qu'une immigrée, mais choisie !

Vous l'avez compris, c'est de la Crète dont je veux vous entretenir. Alors, que vient faire la critique dans cette galère ? [à propos de galère, on a bien fait de ne pas avoir pris l'excursion à Santorin que je commençais à regretter, il pleuvait des cordes le jour prévu, et les malheureux touristes qui s'y sont risqués ont ramené des parapluies et des KWays comme souvenirs ...;-( dixit une participante].

J'arrive à mon explication. Un jour - ou plutôt un soir - Sooty n'arrivait pas à identifier un des plats présenté (une sorte de bouillie à la sauce tomate). La serveuse interrogée nous donna la réponse : c'était du boulgour (je l'avis deviné !). Mais S. n'était pas convaincu : cela ne correspondait pas à ce que lui prépare sa maman - et qu'il réussi bien lui-même :-)
"Einai critico !" lui répondit la serveuse. C'est crétois ! Rien à rétorquer devant cette évidence ... Depuis, nous avons adopté cette expression, en la francisant, pour exprimer tout ce qui nous paraissait vraiment crétois (et critique aussi, pendant qu'on y était ...;-). Entre nous, c'est devenu un "private joke" : c'est critique !

Critique : utiliser la bande d'urgence pour doubler sur une route à une seule voie !
Encore plus critique : remonter sur plusieurs kilomètres en sens inverse la quasi-autoroute qui relie Héraklion à La Canée [la route "ethnique" (= nationale)], ce qui rend la situation du coup ethnico-critique ... et même vraiment dangeureuse :-(

Critique, bien sûr, le dépassement des vitesses autorisées (sauf au voisinage des radars), si bien que l'on avait du mal à dépasser des camions sur les épingles à cheveux des routes de montagne !


Critiques toujours, les embarras d'Héraklion qui dépassent de loin les embouteillages parisiens ! C'est normal, tout comme le décolleté de la "Parisienne" de Knososs dépassent ceux des Parisiennes de Paris ...;-)

Critique enfin, la manière toute naturelle de mélanger la religion (orthodoxe, bien sûr, malgré les nombreuses et très belles mosquées qui témoignent de la période ottomane) avec la politique (au cours des multiples résistances contre l'occupant : Arabe, Vénitien, Turc, Nazi) et la vie quotienne.

Le musée de Papa Michelis à Asomatas en est un exemple frappant. Ce prêtre de 86 ans a transformé sa maison dans cette petite ville de montagne en sorte de musée à la "Facteur Cheval" : on y trouve pêle-mêle, des objets rituels religieux (ensensoirs, candélabres, crucifix, vêtements chamarrés des prélats, et même un enfant Jésus sous la forme d'un baigneur en celluloïde dans une vasque de baptême ...!), des outils ruraux et ustensiles de cuisines (ceux que l'on trouve habituellement dans les musées de traditions populaires), des documents et journaux datant de l'occupation nazie et du mouvement de libération de 1941 (Papa Michelis, séminariste à cette époque a participé ainsi que son père à la Résistance et caché des soldats britanniques et australiens), des instruments de musiques et des photographies, et enfin, cerise sur le gâteau, la collection complète des chaussures de sa fille de sa naissance jusqu'à ses 18 ans ...! Rien n'y manquait, petites pantoufles, souliers vernis du dimanche, tennis, sandalettes, etc...

Vous l'avez compris, ces prêtres orthodoxes se marient. Nous avons d'ailleurs discuté le bout de gras avec son fils (en anglais, le français se perd en Crète). Il nous a tout de suite demandé notre avis sur l'évolution des élections.

Critique aussi, cette passion de la politique qui rivalise avec celle que l'on trouve en France. Dans les superettes, au restaurant, comme dans les stations services ou les agences de locations de voitures, partout les Crétois nous interogeaient sur les élections !

Finalement, il ne s'agit pas d'un faux ami, les mots critique et crétois ont beaucoup plus qu'une vague ressemblance morphologique !

Tout ce qu'il faut espérer, c'est que l'économie de marché, adoptée avec ardeur dans le pays (les Crétois sont des Grecs ...), ne fasse pas disparaître cet esprit critique d'un peuple attachant et gourmet !
J'ai bien peur que c'est ce qui est en train d'arriver au fameux "régime crétois". Comme nous l'a confirmé Manoussos, qui une "taverna" à Plakias, pêcheur et fils de pêcheur qui ne mange jamais de viande : le poisson est en train de disparaître des côtes crétoise comme de toute la Méditerranée. Heureusement, l'huile d'olive résiste encore, on ne peut pas transformer du jour au lendemain toutes les oliveraies - essentiellement plantées en terrain montagneux - en campings et en MédiDysneyland ... ;-)

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mercredi, février 28, 2007

1 mariage, quelques maladies et une réflexion sur le vieillissement….

Continuons la chronique familiale : début février, on a célébré le (re)mariage de ma cousine L. Bien, et alors ? Une raison de plus de se réjouir et de faire la fête avec la famille et les amis (voir la galerie photos sur le site de Kenny M, une nièce du nouveau marié) ? Sauf que les nouveaux mariés ont bien entamé leur troisième âge et profitent au maximum de ce nouveau temps de loisir. Ils partagent leur temps entre Montréal (ou New York) et une résidence en Floride - quand arrivent les frimas – Fitness club, croisière aux Caraïbes, voyages en Europe : leur retraite ne manque pas d’activité. Pourtant L n’est pas une sénior « inoxydable », elle souffre d’une maladie chronique, qui nécessite parfois des traitements lourds. Mais elle a décidé de ne se faire avoir par le repli sur soi, qui accompagne souvent la vieillesse.
Je constate ce même état d’esprit chez les quelques amis qui ont entamé la deuxième partie de leur vie active en prenant leur retraite. Il faut reconnaître que les « baby-boomers » ont été, dans l’ensemble, privilégiés. : ayant connu pendant leur vie professionnelle une protection sociale et des salaires corrects, les conditions de leur retraite (économiques, sanitaires et sociales) sont bien meilleures que celles de leurs parents et … malheureusement de celles que connaîtrons peut-être leurs enfants.
En ce qui me concerne, j’ai du mal à m’imaginer vivre sans plus aucune activité professionnelle – bien qu’elle se soit bien réduite depuis un an, en raison de mes problèmes de dos … ;-( Je ne sais pas si j’aurais autant d’énergie pour me lancer dans des activités bénévoles ou citoyennes comme ces amis dont je viens d’avoir des nouvelles, qui se partagent entre leurs petits enfants et l’animation d’ateliers dans leur quartier, sans parler des randonnées et autres sports qu’ils pratiquent avec beaucoup de bonne humeur !
Ce qui est sûr, c’est que je serai toujours accro à internet, et que j’aurai du temps pour me consacrer à mon blog … ;-)

dimanche, décembre 31, 2006

Xmas in London





Cette année encore, nous avons passé Noël en Angleterre, mais cette fois-ci, c'est à Londres, chez Yaya, que cela s'est passé. Nous sommes arrivés le 22 décembre en début d'après-midi, Londres était plongé dans un brouillard glacial, le légendaire 'fog' enveloppait la capitale ... A tel point que la moitié des vols étaient annulés ! Un saut à Harlesden nous a littéralement frigorifié ;-( Oh lalà et moi qui n'ai emporté que deux pulls et encore pas très chauds ..; je vais devoir profiter des soldes pour augmenter encore mon stock de lainage (déjà impressionant !). Mais "Misty London" n'a pas duré ... dès le lendemain, le temps se levait et la température se radoucissait sensiblement ...;-) Je n'ai même pas eu à utiliser tous mes pulls ...
Crhistina et son amie chinoise Xaoqui sont venues (séparément) d'Oxford et enfin Cyril et Saran sont arrivés de Manchester plus tôt que prévu le 24 vers 22h.
En GB, pas de réveillon de Noël, sauf des parties pour les djeunes, on a donc bavardé et regardé la télé assez tard.
Le lendemain matin, après le "morning tea" dans le lit de Yaya,


breakfast à base de buns 'maison' et de crumpets (sorte de crêpes):


Ensuite, ouverture des cadeaux dans la "front room" (le "salotto buono" aurait dit ma grand'mère) :

Comme on peut le voir, le bonnet du père Noël était obligatoire ... !









Tout cela est bien beau, mais il faut penser au déjeûner ! Heureusement, Cyril s'était levé tôt pour aider sa grand-mère à enfourner la dinde ... Nous, nous avons profité de la grasse matinée ...;-)
Et voilà le travail, Cyril s'apprête à porter le coup de grâce au malheureux volatile ... (petit problème, on ne voit pas le couteau sur la photo ...):


La table de Noël. Tout le monde cherche la pièce dans le Christmas pudding ! Sooty est heureux : tout était délicieux : la dinde cuite à point, les légumes croustillants, le Xmas pudding gouteux (c'est sa soeur Mary qui l'a fait ...)!
Le lendemain de Noël, Boxing day, les filles se sont ruées sur les soldes, comme on peut le voir dans le bus, Christina et XiaoQui en route pour Oxford Street !
Pendant ce temps, à Barbentane, vous vous souvenez, cette charmante petite ville près d'Avignon, Florence et une partie de sa famille célèbraient un véritable Noël provençal !

I would like to thank Xiaoqui, Christina, Saran & Cyril for all the photographs they kindly share with us for this Christmas time.